Pourquoi les avocats créent (enfin) du contenu ?
Aujourd’hui, vos futurs clients ne poussent plus la porte de votre cabinet par hasard. Ils googlent, comparent, lisent. Et s’ils ne vous trouvent pas en ligne, ils trouveront quelqu’un d’autre.
La création de contenu pour un avocat n’est pas (seulement) une question de notoriété : c’est un moyen puissant de construire votre image, de rassurer, d’expliquer et de créer un lien de confiance avec vos prospects. Et surtout, c’est parfaitement autorisé… à condition de respecter quelques règles déontologiques simples.
Dans ce guide ultra-pratique, vous allez découvrir comment bâtir et structurer votre démarche de création de contenu en tant qu’avocat. Que vous débutiez ou que vous souhaitiez professionnaliser votre stratégie éditoriale, vous trouverez ici toutes les clés.
En tant qu’avocat, chercher à gagner en visibilité et à s’imposer en ligne, c’est faire du référencement pour avocat. Mais pourquoi est-ce si important aujourd’hui ? Créer du contenu est-il réservé qu’à une seule catégorie d’avocats ou au contraire est-ce à la portée de tous ?
Voici 4 raisons qui vont vous convaincre d’investir du temps dans la création de contenu.
Aujourd’hui, vos clients tapent leurs questions dans Google avant de prendre rendez-vous. Ils veulent comprendre qui vous êtes, ce que vous proposez, et s’ils peuvent vous faire confiance. Un article bien écrit ou une vidéo claire vaut parfois plus qu’un diplôme accroché au mur.
Et puis comme vous le savez, les justiciables veulent comprendre leur situation. Ils cherchent des réponses claires, lisibles, accessibles avant même de prendre contact avec un avocat. C’est en ce sens que le contenu juridique (articles, vidéos, posts) vous permet de répondre à cette attente et de devenir leur référence.
Le bouche-à-oreille ne suffit plus. Vous n’êtes plus seul sur votre spécialité ou votre ville.
Les avocats qui investissent dans leur visibilité digitale captent les meilleurs dossiers. C’est un fait. Et dans une profession où chaque dossier compte, vous ne pouvez pas rester invisible.
Écrire ou parler d’un sujet juridique vous place immédiatement en position d’expert. Ce que vous publiez parle pour vous.
C’est aussi l’occasion de montrer votre style, votre approche humaine, votre spécialisation.
La communication des avocats a été profondément assouplie depuis 2020. Vous avez le droit de créer du contenu, tant qu’il est informatif, sincère, loyal, et non comparatif.
Pour en savoir plus sur ce sujet, découvrez notre article sur la réglementation de la publicité d’avocat.
Avant d’ouvrir votre Google Doc et de rédiger frénétiquement votre premier article, il faut s’arrêter un instant. Pourquoi ? Parce que publier sans stratégie, c’est comme plaider sans connaître son dossier. Vous risquez d’y passer du temps, sans obtenir les résultats que vous méritez.
La première étape est de définir vos objectifs avant de vous lancer à l’aveugle. Voici comment poser les fondations solides pour votre stratégie de création de contenu. C’est la partie la plus importante : elle vous évitera de publier dans le vide.
Un bon contenu est un contenu qui répond à un objectif clair. Voici les plus fréquents chez les avocats :
La grande erreur, c’est de vouloir s’adresser à tout le monde. Résultat : on ne touche personne. Pour créer du contenu qui résonne, il faut visualiser précisément votre interlocuteur.
Posez-vous ces questions :
Pourquoi est-ce important ? Pour le comprendre, voici deux exemples d’audiences qui impacteront votre création de contenu :
Vous avez forcément des choses à dire. Il suffit de bien les organiser. Pour cela, partez du terrain :
🛠 Astuce : notez tout ce qui vous passe par la tête pendant un mois. Chaque conversation, chaque mail, chaque audience peut être un point de départ pour un futur contenu.
Mais surtout : appuyez-vous sur la recherche de mots-clés pour ne pas deviner ce que veulent vos clients, mais le savoir.
Utilisez des outils gratuits comme Google Suggest (les suggestions automatiques), Answer the Public, Ubersuggest, ou même la recherche interne de votre site (si vous en avez une) pour identifier les requêtes tapées par vos prospects.
Exemple : si vous êtes avocat en droit du travail, tapez « licenciement pour faute » dans Google.
Vous verrez ressortir des questions comme :
👉 Ce sont des titres d’articles tout trouvés, avec un vrai potentiel de trafic, car ils répondent à des recherches précises, fréquentes, et urgentes.
La recherche de mots-clés est la boussole de votre stratégie de contenu. Elle vous évite de publier à l’aveugle et vous connecte directement aux besoins concrets de votre audience cible.
C’est ce qui va créer votre patte, votre signature. Le droit peut sembler austère à certains lecteurs : votre façon de l’expliquer peut faire toute la différence.
Posez-vous la question : quel ton correspond à ma clientèle et à ma personnalité ?
Avec ces 4 étapes, vous êtes prêt à construire une stratégie éditoriale efficace, durable et alignée avec votre pratique. Et surtout, vous ne perdez plus de temps sur du contenu inutile.
Maintenant que vous avez posé les bases solides de votre stratégie, il est temps de passer à l'action. La grande question est : que publier concrètement, et où ?
Un bon contenu, c’est un contenu utile, accessible, et visible. Et pour cela, vous devez d’abord choisir le bon format, puis le bon canal de diffusion.
Si vous débutez, commencez par ce que vous maîtrisez le mieux : la parole ou l’écrit. L’important, c’est la clarté.
Voici les formats qui fonctionnent particulièrement bien :
Pour en savoir plus, découvrez comment créer un blog d’avocats qui attire plus de 10 000 visites par mois.
Et si vous pensez à vous aider de Chatgpt ou autre IA pour la création de vos contenus, plongez dans notre article dédié : Chatgpt pour avocats : conseils, précautions, et cas d’utilisation (Edition 2025).
Chaque canal a ses spécificités. Ne cherchez pas à être partout : choisissez les plateformes où se trouve votre audience cible.
Créer du contenu de façon durable exige un minimum d’organisation. Voici quelques conseils pour ne pas vous essouffler :
Et si vous n’avez pas le temps ? Externaliser la création de contenu à une agence spécialisée comme Hendy. L’important est que votre contenu vive, progresse, et vous apporte des dossiers.
Vous avez publié un article de fond ? C’est un bon début. Mais si personne ne le lit, l’impact est nul. La création de contenu n’est pas un exercice artistique : c’est un levier de visibilité mesurable. Vous devez être capable de répondre à ces questions :
Pour cela, quelques outils (gratuits) à maîtriser :
Une fois les données collectées, ajustez :
Créer du contenu, c’est un processus itératif. Testez, mesurez, corrigez. Et surtout : tenez bon. Le vrai retour arrive souvent au bout de quelques mois.
Créer du contenu en tant qu’avocat, c’est utile. Mais attention : ce n’est pas un terrain totalement libre. Même si la communication a été largement assouplie ces dernières années, notamment depuis 2020, vous devez respecter les règles déontologiques en vigueur, sous peine de sanctions disciplinaires.
Toutes les règles se trouvent dans le Règlement Intérieur National de la profession d’avocat (RIN), expliquées par le Vade Mecum du Conseil National des Barreaux (CNB).
Voici ce qu’il faut savoir (et éviter) en 2025 pour rester dans les clous, que ce soit sur votre site web, LinkedIn ou tout autre canal.
1. Informer clairement le public
Vous pouvez diffuser des contenus informatifs sur le droit, vos domaines de compétence, ou les étapes d’une procédure. C’est même encouragé ! Le contenu doit toutefois être pédagogique, loyal, vérifiable et non mensonger.
2. Afficher vos coordonnées et domaines d’intervention
Votre site peut mentionner vos coordonnées, horaires, langues parlées, tarifs indicatifs, diplômes, expériences, spécialités, etc. Tant que c’est factuel, c’est autorisé.
3. Créer du contenu sur les réseaux sociaux
Vous pouvez publier sur LinkedIn, Instagram ou YouTube. Ces supports sont assimilés à de la communication autorisée, tant que vous respectez le principe de dignité de la profession. Évitez les mises en scène caricaturales ou les vidéos “buzz” qui pourraient porter atteinte à l’image de la profession.
4. Faire de la sollicitation personnalisée
Depuis la réforme de la loi Hamon, le démarchage est autorisé sous conditions. Vous pouvez envoyer un message à un prospect par mail, téléphone, LinkedIn… tant que vous le faites de manière personnalisée, honnête et transparente (voir notre article complet sur ce sujet). Pour en savoir plus, découvrez notre article dédié au démarchage de l'avocat.
1. Se comparer à d’autres avocats
Il est formellement interdit de se présenter comme “le meilleur”, “le plus expérimenté”, “moins cher que”, ou toute autre comparaison. Le contenu doit rester objectif et non dénigrant envers les confrères.
2. Utiliser des témoignages clients sans précaution
Les témoignages sont désormais autorisés (depuis la réforme de 2021), mais uniquement s’ils sont spontanés et publiés sur des plateformes tierces (comme Google, Pages Jaunes, etc.). Vous ne pouvez pas inventer ou modifier un avis client, ni inciter à en déposer un en échange d’un avantage.
3. Publier des résultats ou dossiers sensibles
Vous ne pouvez jamais publier de données personnelles, de montants de condamnation, ou de résultats obtenus si cela permet d’identifier un client ou une affaire, sauf autorisation expresse. Même anonymisé, un dossier peut vite être reconnu dans un petit écosystème.
4. Employer un ton racoleur ou commercial
Phrases comme “Contactez-nous vite avant qu’il ne soit trop tard”, “On gagne tous nos procès”, ou “Le cabinet qu’il vous faut” doivent être proscrites. La retenue est de mise, même dans un post LinkedIn.
Oui, absolument. Tant que votre communication respecte les règles du RIN (loyauté, sincérité, délicatesse), vous pouvez publier sur les réseaux sociaux, en vidéo, en podcast ou par écrit.
Non, ce n’est pas une obligation. Mais un blog bien tenu améliore votre référencement naturel (SEO) et rassure vos futurs clients. C’est un investissement rentable dans la durée.
La régularité prime sur la quantité. Un bon article par mois peut suffire si vous l’optimisez bien et le relayez intelligemment. L’essentiel est de tenir la cadence dans le temps.
Non, sauf à les anonymiser totalement et à veiller à ce qu’aucun élément ne permette l’identification des parties. Le secret professionnel est absolu.
Oui. Vous pouvez travailler avec une agence ou un freelance, à condition de valider vous-même les contenus pour en garantir la véracité et la conformité déontologique.
Le contenu est un outil d’information et de pédagogie. La publicité vise à promouvoir un service. Les deux sont autorisés si la forme reste déontologiquement admissible (pas de promesse, pas de comparaison, etc.). Pour en savoir plus, découvrez notre article dédié sur la publicité de l’avocat.
Créer du contenu n’est pas réservé aux cabinets qui ont un service marketing. C’est un levier accessible, puissant, et parfaitement compatible avec votre activité. Et en suivant ces étapes, vous avez toutes les cartes en main pour le faire de façon efficace, professionnelle… et rentable. Contactez-nous dès aujourd'hui pour discuter de votre prochaine stratégie de création de contenu pour avocats !
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