“Je ne suis pas commerçant, je suis avocat”, “Google Ads, c’est pas fait pour les avocats”. Combien de fois l’avez-vous pensé ?
Trop technique, trop commercial, trop éloigné de la solennité du droit. Et pourtant, vos confrères s’y mettent. Ils apparaissent en haut des résultats Google, captent les dossiers que vous auriez pu traiter… et tout cela sans enfreindre le Règlement Intérieur National.
Mais soyons honnêtes : entre l’encadrement déontologique, le jargon publicitaire, les plateformes de gestion complexes, et les abonnements annuels qui ne rapportent rien, la marche semble haute. C’est pour cela que nous avons conçu ce guide 2025 : pour vous expliquer, pas à pas, comment Google Ads peut servir votre cabinet… plus que ce que vous pensez.
Lorsqu’on parle de publicité pour avocat, on parle d’abord et surtout de Google Ads.
Google Ads est la plateforme publicitaire de Google. Elle permet d’afficher une annonce en haut des résultats de recherche lorsqu’un internaute tape un mot-clé précis.
Par exemple pour la recherche « avocat divorce Marseille », les annonces apparaissent avec la mention “sponsorisé”, ce qui signifie qu’elles ont été payées.
Vous ne payez pas pour être vu, vous payez quand un internaute clique sur votre annonce. Et c’est précisément ce qu’on appelle du référencement payant (SEA).
Mais comment Google choisit-il quelle annonce afficher ? Le fonctionnement repose sur trois piliers : les mots-clés, les enchères, et la pertinence.
Tout commence par une intention. Un internaute tape « avocat divorce Lyon ». Google regarde dans sa base d’annonceurs : qui veut apparaître sur cette requête ?
Vous, peut-être.
Vous choisissez donc des mots ou expressions que vous souhaitez cibler.
Exemples :
Plus le mot-clé est précis, plus l’internaute est qualifié. Et donc plus votre clic est utile.
Google fonctionne comme une vente aux enchères silencieuse. Vous définissez un prix maximum pour chaque clic. Exemple : 3 € pour « avocat garde à vue Marseille ».
Mais ce n’est pas uniquement une affaire de budget. Google regarde aussi la qualité de votre annonce.
Même si vous payez plus cher que vos concurrents, votre annonce peut ne pas s’afficher si elle n’est pas jugée pertinente.
Google attribue un Quality Score à chaque annonce. Il prend en compte :
Autrement dit : une bonne annonce bien ciblée peut battre une annonce plus chère.
En combinant les bons mots-clés, un budget intelligent et une annonce bien écrite, vous pouvez apparaître :
En tant qu’avocat, cela signifie que vous pouvez apparaître avant tous les résultats naturels… à condition de payer et de bien paramétrer votre campagne.
La publicité est permise depuis la réforme de 2020, sous réserve du respect des principes essentiels de la profession : dignité, loyauté, délicatesse et sincérité.
L’article 10.3 du RIN précise que la publicité doit fournir une information sincère, sans promesse de résultat, sans comparaison dénigrante, et ne pas utiliser de services tiers pour contourner les règles.
Le Conseil National des Barreaux (CNB) a également publié un vade-mecum qui autorise clairement les campagnes Google Ads, à condition d’éviter certains pièges.
👉 À lire : Notre article complet sur la publicité pour avocats.
Créer une campagne Google Ads ne s’improvise pas. Voici un guide complet, étape par étape, pour comprendre chaque rouage.
Rendez-vous sur https://ads.google.com
Connectez-vous avec une adresse Gmail professionnelle. Si vous avez déjà un compte Google pour votre cabinet (Google Business Profile par exemple), utilisez-le.
Google Ads vous propose plusieurs objectifs. Pour un cabinet d’avocats, deux se distinguent :
Conseil stratégique : choisissez “Créer une campagne sans objectif guidé” pour garder un contrôle total sur les paramètres (idéal pour les campagnes sérieuses et conformes).
En tant qu’avocat, vous devrez prioriser les campagnes Search (Réseau de Recherche), qui s’affichent dans les résultats Google.
Les autres types de campagnes à éviter ou utiliser avec précaution :
Une campagne Google Ads réussie commence par une stratégie de mots-clés fine et réaliste. Et dans le secteur juridique, c’est un point particulièrement sensible : les mots-clés sont chers, la concurrence rude, et le risque de clics non qualifiés élevé.
Enchérir sur des mots comme « avocat » ou « cabinet d’avocats » est tentant… mais contre-productif.
Vous toucherez un public trop large, souvent pas prêt à prendre rendez-vous, et vous gaspillerez rapidement votre budget.
Dans le domaine juridique, les mots-clés simples comme « avocat », « notaire » ou « droit du travail » sont les plus recherchés… mais aussi les plus concurrentiels. Enchérir dessus revient souvent à brûler votre budget sans ciblage précis.
Les grandes structures ou les plateformes juridiques peuvent se permettre ces enchères massives. Mais pour un cabinet indépendant, mieux vaut viser plus juste.
Les mots-clés de longue traîne, eux, désignent des expressions plus précises, souvent composées de trois à six mots. Leur force ? Ils traduisent une intention de recherche plus claire et plus proche d’un passage à l’action. Une personne qui tape « avocat » est peut-être en train de chercher une définition. Mais celle qui tape « consultation avocat droit des étrangers Lyon » a probablement un besoin immédiat.
Prenons un exemple concret :
Vous touchez ainsi une clientèle plus qualifiée, plus proche d’un premier contact… et vous évitez de payer 5 € le clic pour une recherche floue.
Dès lors, misez plutôt sur des expressions précises, proches des requêtes réelles des justiciables :
Ces requêtes qualifiées coûtent souvent moins cher, car moins concurrentielles, et génèrent un meilleur taux de conversion.
La réussite d’une campagne Google Ads repose en grande partie sur le choix des mots-clés. Et pour affiner cette stratégie, vous ne devez pas avancer à l’aveugle : il existe des outils puissants – certains gratuits, d'autres payants – qui permettent de connaître le volume de recherche, la concurrence et le coût par clic estimé pour chaque expression.
Google Keyword planner, c’est l’outil de base pour toute campagne. Il vous permet :
Ahrefs est davantage utilisé par les agences ou les professionnels aguerris, mais peut être très utile si vous souhaitez aller plus loin. Il vous permet :
💡 Exemple : si le mot-clé « avocat fiscaliste Paris » est très concurrentiel, Ahrefs pourra vous suggérer des variantes comme « avocat contentieux fiscal PME Paris » avec un volume plus faible, mais une intention plus précise et moins de concurrence.
Deux alternatives solides, avec des interfaces plus accessibles pour les non-spécialistes. Ils permettent :
Une fois sur la plateforme, vous devez analyser deux critères :
D’ailleurs, mieux vaut se positionner sur 5 mots-clés précis et actionnables que sur 20 termes généralistes trop compétitifs.
Google Ads permet de moduler la diffusion de vos annonces selon la typologie du mot-clé utilisé :
✅ Astuce : commencez avec des mots-clés exacts pour n'être affiché que sur les requêtes exactes. Cela vous permettra de tester vos annonces et votre page de destination. Donnez de l'oxygène en passant à l'expression exacte ensuite puis à la requête large.
Créez un groupe d’annonces par thème ou par mot-clé. Par exemple :
Chaque groupe doit avoir des annonces personnalisées + une landing page dédiée. Plus la cohérence est forte, plus Google améliorera votre score de qualité… et fera baisser votre coût par clic.
Google Ads vous demandera :
✅ Soyez clair, pertinent, humain :
« Avocat droit du travail Bordeaux »
« Défense licenciement abusif »
« Prise de RDV rapide en ligne »
« 15 ans d’expérience - Cabinet reconnu »
⛔ Attention à la déontologie :
Pensez à remplir les 15 titres et les 4 descriptions afin de permettre aux robots de Google de tester des combinaisons et maximiser votre taux de clic (CTR).
Ciblez votre ville, votre département ou votre région. Évitez de viser toute la France sauf si vous gérez un contentieux national (ex. : droit fiscal, numérique).
Par exemple : « Bordeaux + 25 km » ou « Lyon intramuros ».
Veillez à bien cocher la case "Présence uniquement" pour bien cibler les personnes présentes dans la zone et non pas "Présence et intérêt" dans quel cas vous ciblerez des personnes en dehors de la zone.
Commencez par une enveloppe raisonnable : entre 10 € et 30 € par jour selon vos moyens.
💡 Pour les mots-clés juridiques, le coût par clic (CPC) peut varier entre 3 € et 12 €, parfois plus selon la spécialité.
Exemple : "avocat divorce Paris" ≈ 6,50 € par clic | "avocat permis de conduire Bordeaux" ≈ 3,90 € par clic
Ce sont des éléments supplémentaires qui augmentent la visibilité et le taux de clics :
Les extensions améliorent la taille et la crédibilité de votre annonce.
Ne renvoyez jamais vers la page d’accueil générique.
✅ Créez une page dédiée par campagne, avec :
À éviter :
C’est là que tout se joue.
📊 Installez Google Analytics et le tag Google Ads pour mesurer :
🧪 Testez plusieurs versions :
📉 Supprimez les campagnes qui coûtent cher et convertissent peu.
Utilisez l'outil Hotjar qui permet d'analyser en temps réel le comportement des internautes sur la page.
Le coût d’une campagne dépend surtout des mots-clés choisis, de la concurrence dans votre spécialité et région, de la qualité de votre annonce et de votre site.
Par exemple :
Ce que vous payez, c’est le clic, pas le dossier.
D’où l’importance de :
Un bon taux de conversion tourne autour de 5 à 10 % : soit 1 dossier potentiel tous les 10 à 20 clics, en moyenne.
Beaucoup d’avocats se disent : « 10 € le clic ?! C’est énorme ». Mais ce chiffre ne veut rien dire sans projection complète. Regardons de plus près avec un exemple concret.
Prenons le cas de ces données :
Voici les résultats obtenus pour 100 clics :
Lorsqu’il s’agit d’attirer des clients en ligne, deux leviers majeurs s’offrent à vous : Google Ads (référencement payant) et le SEO (référencement naturel). Mais lequel privilégier quand on est avocat ? La réponse dépend de votre stratégie, de votre temporalité… et de votre budget.
Avec Google Ads, vous apparaissez immédiatement en haut des résultats de recherche, au-dessus des liens naturels. C’est l’outil idéal pour :
⚠️ Mais attention : Google Ads n’est pas un investissement, c’est une dépense. Le jour où vous arrêtez de payer, vous disparaissez.
Le référencement naturel, c’est tout l’inverse : il prend du temps, mais ses effets sont durables et cumulables.
Avec une stratégie SEO solide, vous pouvez :
Mais cela exige :
Oui. Depuis la réforme du CNB en 2020, la publicité y compris en ligne (via Google Ads notamment) est autorisée pour les avocats, sous réserve du respect de certains principes essentiels.
Techniquement, oui. Google Ads est accessible. Mais paramétrer une campagne rentable demande une connaissance et une maitrise pointue de l’outil.
Ca dépend. Ce ne sont pas deux leviers concurrents, mais complémentaires : Google Ads pour une visibilité immédiate mais couteuse. Le SEO pour une visibilité gratuite et durable, mais plus lente à donner des résultats.
Pas forcément. Le système d’enchères de Google Ads tient compte de votre enchère maximale et de votre score de qualité. Une bonne annonce et une landing page claire peuvent vous aider à dépasser des concurrents mieux financés.
Pour conclure : oui Google Ads pour un avocat, c’est technique. Oui, il y a des règles déontologiques à respecter. Et non, il ne suffit pas de “mettre 500 € dans une pub” pour remplir son agenda.
Mais quand une campagne est bien pensée alors Google Ads devient un levier puissant, mesurable, et redoutablement efficace.
Chez Hendy, on ne vous vend pas de la magie. On vous aide à comprendre les règles du jeu… et à y jouer mieux que les autres.
🎯 Besoin d’un audit Google Ads ou d’une campagne sur mesure pour votre cabinet ? Contactez-nous.
Lorsqu’un justiciable cherche un avocat près de chez lui, Google privilégie les résultats de proximité. C’est là qu’interviennent les Google Local Services Ads, ou Annonces Locales. Encore peu connues des avocats français, ces annonces représentent pourtant une opportunité redoutable pour capter une clientèle géolocalisée, avec un budget maîtrisé et une visibilité de premier ordre.
Contrairement à une annonce Google Ads classique basée sur les clics, les annonces locales s’affichent en haut de la page de résultats, avec votre photo, votre note Google, et la mention “Avocat vérifié par Google”. L’internaute peut vous appeler directement ou envoyer une demande via un bouton visible.
Pour apparaître, vous devez :
À noter : ce service est disponible en France pour les professions juridiques, mais pas encore dans toutes les villes. Il faut vérifier votre éligibilité directement sur le site Local Services de Google.
👉 Lien officiel pour s’inscrire aux annonces locales
Non. Les deux sont complémentaires.
Chez Hendy, nous recommandons souvent un mix intelligent des deux, surtout dans les grandes villes. C’est ce qu’on appelle une stratégie omnicanale locale.
Le coût d’une campagne dépend surtout des mots-clés choisis, de la concurrence dans votre spécialité et région, de la qualité de votre annonce et de votre site.
Par exemple :
Ce que vous payez, c’est le clic, pas le dossier.
D’où l’importance de :
Un bon taux de conversion tourne autour de 5 à 10 % : soit 1 dossier potentiel tous les 10 à 20 clics, en moyenne.
Beaucoup d’avocats se disent : « 10 € le clic ?! C’est énorme ». Mais ce chiffre ne veut rien dire sans projection complète. Regardons de plus près avec un exemple concret.
Prenons le cas de ces données :
Voici les résultats obtenus pour 100 clics :
Lorsqu’il s’agit d’attirer des clients en ligne, deux leviers majeurs s’offrent à vous : Google Ads (référencement payant) et le SEO (référencement naturel). Mais lequel privilégier quand on est avocat ? La réponse dépend de votre stratégie, de votre temporalité… et de votre budget.
Avec Google Ads, vous apparaissez immédiatement en haut des résultats de recherche, au-dessus des liens naturels. C’est l’outil idéal pour :
⚠️ Mais attention : Google Ads n’est pas un investissement, c’est une dépense. Le jour où vous arrêtez de payer, vous disparaissez.
Le référencement naturel, c’est tout l’inverse : il prend du temps, mais ses effets sont durables et cumulables.
Avec une stratégie SEO solide, vous pouvez :
Mais cela exige :
Oui. Depuis la réforme du CNB en 2020, la publicité y compris en ligne (via Google Ads notamment) est autorisée pour les avocats, sous réserve du respect de certains principes essentiels.
Techniquement, oui. Google Ads est accessible. Mais paramétrer une campagne rentable demande une connaissance et une maitrise pointue de l’outil.
Ca dépend. Ce ne sont pas deux leviers concurrents, mais complémentaires : Google Ads pour une visibilité immédiate mais couteuse. Le SEO pour une visibilité gratuite et durable, mais plus lente à donner des résultats.
Pas forcément. Le système d’enchères de Google Ads tient compte de votre enchère maximale et de votre score de qualité. Une bonne annonce et une landing page claire peuvent vous aider à dépasser des concurrents mieux financés.
Pour conclure : oui Google Ads pour un avocat, c’est technique. Oui, il y a des règles déontologiques à respecter. Et non, il ne suffit pas de “mettre 500 € dans une pub” pour remplir son agenda.
Mais quand une campagne est bien pensée alors Google Ads devient un levier puissant, mesurable, et redoutablement efficace.
Chez Hendy, on ne vous vend pas de la magie. On vous aide à comprendre les règles du jeu… et à y jouer mieux que les autres.
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